Des opportunités de développement pour l’élevage franc-comtois
Des responsables francs-comtois des filières régionales de la viande, du lait et du porc ont souligné le potentiel prometteur de l’élevage.
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Sans cacher les contraintes existantes en matière de capital, de charge de travail, voire de cohabitation avec les riverains, les intervenants invités à s’exprimer le 17 juin 2025 à Grandvillars (Territoire de Belfort), lors de la session de la chambre d’agriculture du Doubs Territoire de Belfort, ont dressé des perspectives positives pour l’élevage franc-comtois. « La consommation de viande bovine baisse, mais de façon très lente. Elle résiste mieux que certains voudraient le laisser croire », a souligné Béatrice Eon de Chezelles, experte des filières animales au Crédit Agricole.
Besoins d’approvisionnement
La coopérative Franche-Comté Élevage (FCE), 75 000 bovins et 250 000 porcs abattus par an, développe ainsi l’engraissement de génisses et de vaches de réforme montbéliardes. « Des ateliers destinés à produire des carcasses légères de 330-350 kg à partir de veaux croisés sevrés, se mettent en place », a précisé Guilhem Brouzes, directeur du pôle vif chez FCE. Pour sécuriser la rentabilité et la durabilité de l’activité, un accompagnement technique ainsi que des contrats avec différentes formules de fixation de prix, sont proposés aux éleveurs.
Les besoins en fonds de roulement (achat des animaux) peuvent également être soutenus, « jusqu’à 100 000 € d’accompagnement à l’investissement sur dix ans ». En porc, l’enjeu est de maintenir les outils existants alors que la moitié des éleveurs a plus de 50 ans. FCE s’appuie sur des maternités collectives, ainsi que sur une sécurisation du prix (contrat de trois ans Egalim prenant en charge 20 à 40 % du coût de production, 50 % pour les JA).
En lait conventionnel, la coopérative L’Ermitage investit sur son site de Clerval dans le Doubs. « Au cours des cinq à sept prochaines années, nous souhaitons augmenter la fabrication et l’affinage de la raclette », précisent Rémi Benoit, président de la coopérative et Delphine Picard, la directrice.
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